D’une lignée d’ancienne chevalerie, la famille d’Ussel remonte au XIIème siècle. Issue d’un fils d’Ebles II de Ventadour, « el cantador », elle a toujours habité dans la région. Installée au XVIème siècle à Châteauvert en Creuse elle y resta jusqu’à la Révolution. Après cette période troublée, firent souche l’aîné et Jean-Hyacinthe, le cadet, qui n’avait pas quitté son pays. De ce dernier descendent les deux branches vivant actuellement. Jean-Jacques d’Ussel épouse à Neuvic, en 1808, Marie-Jeanne du Giraudeix, héritière du château de Neuvic. Le ménage vécut en Creuse. En 1830, à la mort des parents Giraudeix et après l’incendie de 1822 qui détruisit le château, ils donnèrent la propriété à leur fils, Jean-Hyacinthe afin d’y reconstruire une demeure et de s’y installer. Ainsi la famille d’Ussel fit souche à Neuvic où elle habite toujours.

1170-1230 environ
Le troubadour Gui d’Ussel
Le troubadour Gui d'Ussel

Gui, chanoine de Brioude, est le plus célèbre des quatre troubadours d’Ussel (trois frères dont Gui et un cousin) à la fin du XIIème siècle, contemporains de Bernard de Ventadour. 

« Je chanterais bien volontiers,
Mais il m'ennuie de répéter
Que j'ai à me plaindre d'Amour.
Quel amant n'en dirait autant ?
Je voudrais faire chanson neuve
Mais hélas tout a été dit. »

1809-1891
Jean-Hyacinthe
Jean-Hyacinthe d'Ussel

Jean-Hyacinthe s’installe à Neuvic en 1834. Dès les travaux de reconstruction achevés, il conçoit et réalise le parc. Marié en 1840 à Claire Esquirou de Parieu, ses deux fils, Philibert et Paul naquirent dans cette maison. Maire de Neuvic de 1851 à 1857, il fut également conseiller général du canton. Sous son impulsion, la Ferme-Ecole des Plaines, domaine important lui appartenant, verra le jour en 1849. Il en fut le directeur jusqu’à sa mort. Ce seront les prémisses du futur Lycée Agricole Henri Queuille. Il commença à planter des « arbres verts », les résineux, et fut l’un des précurseurs de la « reforestation » du pays.

1841-1918
Philibert
Philibert d'Ussel

Il participa à la mise en place du chemin de fer sous le Second Empire. En 1873, il épousa Marguerite Darcel. Son beau-père, Jean Darcel, travailla avec Adolphe Alphand sous les ordres du baron Haussmann pour la modernisation de Paris. Il contribua à la création du parc des Buttes Chaumont, des bois de Boulogne et de Vincennes. Cela influença l’évolution du parc de Neuvic. Après le décès de son père, Jean-Hyacinthe, il s’occupa du domaine et planta dans le parc, entre autres, les deux grands cèdres bleus de l’Atlas à la naissance de Jean et de Jacques.

1875-1941
Jacques

Il hérita du domaine en 1918, donna sa démission de l’armée pour s’occuper de ses propriétés et administra Neuvic avec sagesse. Il continua à planter la forêt. Marié à Henriette d’Aligny en 1903, ils auront six enfants et agrandit la maison d’un étage dans les combles. Il construisit la tour pour installer le confort du XXème siècle.

1906-1944
Guillaume

Fils aîné de Jacques, il devient officier à sa sortie de Saint-Cyr et épouse Yvonne de Galard Terraube. Il participe à la bataille de France où il est blessé. Son père meurt en 1941, le faisant héritier de la propriété. Dès la dissolution  de l’armée en 1942 après l’envahissement de la zone libre, il rentre à Neuvic et organise la Résistance dans le cadre de l’Armée Secrète en Corrèze, opérant la fusion de l’ORA et de l’AS. Arrêté par les Allemands le 9 mai 1944, il meurt au camp de concentration de Neckargerach fin novembre, laissant quatre enfants dont Patrick, l’aîné des garçons, âgé de 4 ans. Sa femme, Yvonne, assurera avec courage l’entretien du domaine et l’éducation de ses quatre enfants.

1940-2005
Patrick

Ingénieur, homme de convictions et de traditions, dès sa majorité, il se passionne très vite pour cette propriété et engage des travaux d’envergure tant sur le plan forestier que sur les bâtiments. A sa retraite, nommé vice-président de la Coopérative Forestière Bourgogne Limousin, il consacra une grande partie de son temps au développement et à la commercialisation de la forêt limousine. Malheureusement, il meurt trop tôt en 2005 !

1946-
Beatrix
Béatrix d'Ussel

De son mariage en 1967 avec Patrick, sont nés quatre enfants : deux filles, Marguerite et Galienne, deux fils, Guillaume et Arnaud. Depuis la mort de son mari, trois ans après celle de leur fils aîné fin 2001, elle assure la gestion du domaine de Neuvic pour ses enfants. Dès 2007, elle entreprend la réhabilitation du parc, le fait labelliser « jardin remarquable », l’ouvre au public, et fait inscrire le domaine au titre des monuments historiques (2018).

1170-1230 environ
Le troubadour Gui d’Ussel
Le troubadour Gui d'Ussel
Gui, chanoine de Brioude, est le plus célèbre des quatre troubadours d’Ussel (trois frères dont Gui et un cousin) à la fin du XIIème siècle, contemporains de Bernard de Ventadour.« Je chanterais bien volontiers, Mais il m'ennuie de répéter Que j'ai à me plaindre d'Amour. Quel amant n'en dirait autant ? Je voudrais faire chanson neuve Mais hélas tout a été dit. »
1809-1891
Jean-Hyacinthe
Jean-Hyacinthe d'Ussel

Jean-Hyacinthe s’installe à Neuvic en 1834. Dès les travaux de reconstruction achevés, il conçoit et réalise le parc. Marié en 1840 à Claire Esquirou de Parieu, ses deux fils, Philibert et Paul naquirent dans cette maison. Maire de Neuvic de 1851 à 1857, il fut également conseiller général du canton. Sous son impulsion, la Ferme-Ecole des Plaines, domaine important lui appartenant, verra le jour en 1849. Il en fut le directeur jusqu’à sa mort. Ce seront les prémisses du futur Lycée Agricole Henri Queuille. Il commença à planter des « arbres verts », les résineux, et fut l’un des précurseurs de la « reforestation » du pays.

1841-1918
Philibert
Philibert d'Ussel
Il participa à la mise en place du chemin de fer sous le Second Empire. En 1873, il épousa Marguerite Darcel. Son beau-père, Jean Darcel, travailla avec Adolphe Alphand sous les ordres du baron Haussmann pour la modernisation de Paris. Il contribua à la création du parc des Buttes Chaumont, des bois de Boulogne et de Vincennes. Cela influença l’évolution du parc de Neuvic. Après le décès de son père, Jean-Hyacinthe, il s’occupa du domaine et planta dans le parc, entre autres, les deux grands cèdres bleus de l’Atlas à la naissance de Jean et de Jacques.
1875-1941
Jacques
Il hérita du domaine en 1918, donna sa démission de l’armée pour s’occuper de ses propriétés et administra Neuvic avec sagesse. Il continua à planter la forêt. Marié à Henriette d’Aligny en 1903, ils auront six enfants et agrandit la maison d’un étage dans les combles. Il construisit la tour pour installer le confort du XXème siècle.
1906-1944
Guillaume
Fils aîné de Jacques, il devient officier à sa sortie de Saint-Cyr et épouse Yvonne de Galard Terraube. Il participe à la bataille de France où il est blessé. Son père meurt en 1941, le faisant héritier de la propriété. Dès la dissolution  de l’armée en 1942 après l’envahissement de la zone libre, il rentre à Neuvic et organise la Résistance dans le cadre de l’Armée Secrète en Corrèze, opérant la fusion de l’ORA et de l’AS. Arrêté par les Allemands le 9 mai 1944, il meurt au camp de concentration de Neckargerach fin novembre, laissant quatre enfants dont Patrick, l’aîné des garçons, âgé de 4 ans. Sa femme, Yvonne, assurera avec courage l’entretien du domaine et l’éducation de ses quatre enfants.
1940-2005
Patrick
Ingénieur, homme de convictions et de traditions, dès sa majorité, il se passionne très vite pour cette propriété et engage des travaux d’envergure tant sur le plan forestier que sur les bâtiments. A sa retraite, nommé vice-président de la Coopérative Forestière Bourgogne Limousin, il consacra une grande partie de son temps au développement et à la commercialisation de la forêt limousine. Malheureusement, il meurt trop tôt en 2005 !
1946-
Beatrix
Béatrix d'Ussel
De son mariage en 1967 avec Patrick, sont nés quatre enfants : deux filles, Marguerite et Galienne, deux fils, Guillaume et Arnaud. Depuis la mort de son mari, trois ans après celle de leur fils aîné fin 2001, elle assure la gestion du domaine de Neuvic pour ses enfants. Dès 2007, elle entreprend la réhabilitation du parc, le fait labelliser « jardin remarquable », l’ouvre au public, et fait inscrire le domaine au titre des monuments historiques (2018).