XVIIIème siècle

Appartenant à Jean de Lignareix de Bonnefond au milieu du XVIIIème siècle, cette propriété s’est transmise d’abord par les femmes. 

Le château en 1830
Le château en 1830

XIXème siècle

En 1808, la petite-fille de Jean de Lignareix de Bonnefond, Marie-Jeanne du Giraudeix, par son mariage avec Jean-Jacques d’Ussel, fit entrer le domaine dans la famille d’Ussel où il est resté depuis lors. Il ne reste aucune trace de l’ancien château après sa disparition dans l’incendie de 1822. 

L’actuelle demeure fut reconstruite en 1830, dans le style Restauration. Le chantier dura 4 ans et fut commandité par Jean-Hyacinthe d’Ussel, âgé de 21 ans, qui en fit les plans. Il devint par la suite maire de Neuvic et fondateur sur la commune de la « Ferme-Ecole des Plaines » ouverte en 1850 et qui fonctionna jusqu’à la guerre de 1914. Il fut également le précurseur de l’introduction des « arbres verts », nom donné aux résineux à l’époque. Jean-Hyacinthe, dès la maison achevée, entreprit la création du parc lui donnant cette double vocation de parc agricole paysager et d’arboretum à la mode à l’époque. Les vaches pour le lait et les veaux ainsi que chevaux et âne pour les attelages se partageaient les pâtures. On pêchait le poisson dans la pièce d’eau. Près de la maison se trouvaient : étable, écurie, porcherie, basse-cour. Un potager et un verger produisaient légumes et fruits pour la famille et la domesticité. Installé à la veillée dans le « cantou » (grande cheminée dans laquelle on peut s’asseoir), le maître de maison contait des histoires à toute la maisonnée. On vivait ici en autarcie.

Le château en 1830
Le château en 1830

XIXème siècle

En 1808, la petite-fille de Jean de Lignareix de Bonnefond, Marie-Jeanne du Giraudeix, par son mariage avec Jean-Jacques d’Ussel, fit entrer le domaine dans la famille d’Ussel où il est resté depuis lors. Il ne reste aucune trace de l’ancien château après sa disparition dans l’incendie de 1822.

L’actuelle demeure fut reconstruite en 1830, dans le style Restauration. Le chantier dura 4 ans et fut commandité par Jean-Hyacinthe d’Ussel, âgé de 21 ans, qui en fit les plans. Il devint par la suite maire de Neuvic et fondateur sur la commune de la « Ferme-Ecole des Plaines » ouverte en 1850 et qui fonctionna jusqu’à la guerre de 1914. Il fut également le précurseur de l’introduction des « arbres verts », nom donné aux résineux à l’époque. Jean-Hyacinthe, dès la maison achevée, entreprit la création du parc lui donnant cette double vocation de parc agricole paysager et d’arboretum à la mode à l’époque. Les vaches pour le lait et les veaux ainsi que chevaux et âne pour les attelages se partageaient les pâtures. On pêchait le poisson dans la pièce d’eau. Près de la maison se trouvaient : étable, écurie, porcherie, basse-cour. Un potager et un verger produisaient légumes et fruits pour la famille et la domesticité. Installé à la veillée dans le « cantou » (grande cheminée dans laquelle on peut s’asseoir), le maître de maison contait des histoires à toute la maisonnée. On vivait ici en autarcie.

XXème siècle

Vue du château et de la tour
Vue du château et de la tour

Les générations successives ont ajouté constructions et plantations nouvelles. En 1922, Jacques d’Ussel bâtit la tour pour apporter le confort du XXème siècle et aménage des chambres dans les combles pour ses nombreux enfants. Dès 1946, des plantations sont réalisées par la mère de Patrick d’Ussel et par lui-même depuis 1965 pour remplacer les arbres manquants. Ce dernier introduisit une grande variété d’essences pour renouveler l’arboretum. Abîmé par deux tempêtes, 1982 et 1999, de nombreux beaux spécimens sont tombés. D’autres durent être abattus dont un des premiers douglas introduits en Corrèze datant de 1845, d’un volume de 33m3 ! Il reste heureusement de nombreux arbres anciens dont un grand nombre remarquables. Les vaches cédèrent la place à quelques moutons, ils animèrent les prés jusqu’en 2009.

Vue du château et de la tour
Vue du château et de la tour

XXème siècle

Les générations successives ont ajouté constructions et plantations nouvelles. En 1922, Jacques d’Ussel bâtit la tour pour apporter le confort du XXème siècle et aménage des chambres dans les combles pour ses nombreux enfants. Dès 1946, des plantations sont réalisées par la mère de Patrick d’Ussel et par lui-même depuis 1965 pour remplacer les arbres manquants. Ce dernier introduisit une grande variété d’essences pour renouveler l’arboretum. Abîmé par deux tempêtes, 1982 et 1999, de nombreux beaux spécimens sont tombés. D’autres durent être abattus dont un des premiers douglas introduits en Corrèze datant de 1845, d’un volume de 33m3 ! Il reste heureusement de nombreux arbres anciens dont un grand nombre remarquables. Les vaches cédèrent la place à quelques moutons, ils animèrent les prés jusqu’en 2009.

Chapelle Saint-Guillaume

XXIème siècle

En 2003, Patrick et Béatrix d’Ussel transformèrent la porcherie inutilisée en chapelle dédiée à saint Guillaume, prénom du père de Patrick et emblématique dans la famille depuis son origine.

2007-2021

Grâce à deux plans de gestion quinquennaux, le parc a été réhabilité, d’abord sous la conduite de Laurent Berthelier, paysagiste puis par la propriétaire pour lui rendre toutes les caractéristiques, le charme de la création originelle et en améliorer la diversité botanique.
Des allées ont été rouvertes selon le plan ancien. Des arbres mal placés ont été supprimés pour retrouver les perspectives qu’ils avaient brouillées. Chaque année de nouvelles essences ont été introduites ainsi que des arbustes à floraison estivale pour agrémenter la visite : le colimaçon qui entourait la butte a été replanté sous forme d’une triple couronne de buis.
Le kiosque en rondins situé sur la rotonde au point culminant du parc (634 m) est maintenant  reconstruit.

Un oratoire dédié à sainte Anne érigé dans une clairière au fond du parc, un jardin de curé et un verger ont également été créés dans l’esprit du XIXème.

Chapelle Saint-Guillaume
Chapelle Saint-Guillaume

XXIème siècle

En 2003, Patrick et Béatrix d’Ussel transformèrent la porcherie inutilisée en chapelle dédiée à saint Guillaume, prénom du père de Patrick et emblématique dans la famille depuis son origine.

2007-2021

Grâce à deux plans de gestion quinquennaux, le parc a été réhabilité, d’abord sous la conduite de Laurent Berthelier, paysagiste puis par la propriétaire pour lui rendre toutes les caractéristiques, le charme de la création originelle et en améliorer la diversité botanique.
Des allées ont été rouvertes selon le plan ancien. Des arbres mal placés ont été supprimés pour retrouver les perspectives qu’ils avaient brouillées. Chaque année de nouvelles essences ont été introduites ainsi que des arbustes à floraison estivale pour agrémenter la visite : le colimaçon qui entourait la butte a été replanté sous forme d’une triple couronne de buis.
Le kiosque en rondins situé sur la rotonde au point culminant du parc (634 m) est maintenant  reconstruit.

Un oratoire dédié à sainte Anne érigé dans une clairière au fond du parc, un jardin de curé et un verger ont également été créés dans l’esprit du XIXème.

Appartenant à Jean de Lignareix de Bonnefond au milieu du XVIIIème siècle, cette propriété s’est transmise d’abord par les femmes.

En 1808, la petite-fille de Jean de Lignareix de Bonnefond, Marie-Jeanne du Giraudeix, par son mariage avec Jean-Jacques d’Ussel, fit entrer le domaine dans la famille d’Ussel où il est resté depuis lors. Il ne reste aucune trace de l’ancien château après sa disparition dans l’incendie de 1822. 

L’actuelle demeure fut reconstruite en 1830, dans le style Restauration. Le chantier dura 4 ans et fut commandité par Jean-Hyacinthe d’Ussel, âgé de 21 ans, qui en fit les plans. Il devint par la suite maire de Neuvic et fondateur sur la commune de la « Ferme-Ecole des Plaines » ouverte en 1850 et qui fonctionna jusqu’à la guerre de 1914. Il fut également le précurseur de l’introduction des « arbres verts », nom donné aux résineux à l’époque. Jean-Hyacinthe, dès la maison achevée, entreprit la création du parc lui donnant cette double vocation de parc agricole paysager et d’arboretum à la mode à l’époque. Les vaches pour le lait et les veaux ainsi que chevaux et âne pour les attelages se partageaient les pâtures. On pêchait le poisson dans la pièce d’eau. Près de la maison se trouvaient : étable, écurie, porcherie, basse-cour. Un potager et un verger produisaient légumes et fruits pour la famille et la domesticité. Installé à la veillée dans le « cantou »(grande cheminée dans laquelle on peut s’asseoir), le maître de maison contait des histoires à toute la maisonnée. On vivait ici en autarcie.

Les générations successives ont ajouté constructions et plantations nouvelles. En 1922, Jacques d’Ussel bâtit la tour pour apporter le confort du XXème siècle et aménage des chambres dans les combles pour ses nombreux enfants. Dès 1946, des plantations sont réalisées par la mère de Patrick d’Ussel et par lui-même depuis 1965 pour remplacer les arbres manquants. Ce dernier introduisit une grande variété d’essences pour renouveler l’arboretum. Abîmé par deux tempêtes, 1982 et 1999, de nombreux beaux spécimens sont tombés. D’autres durent être abattus dont un des premiers douglas introduits en Corrèze datant de 1845, d’un volume de 33m3 ! Il reste heureusement de nombreux arbres anciens dont un grand nombre remarquables. Les vaches cédèrent la place à quelques moutons, ils animèrent les prés jusqu’en 2009.

En 2003, Patrick et Béatrix d’Ussel transformèrent la porcherie inutilisée en chapelle dédiée à Saint-Guillaume, prénom du père de Patrick et emblématique dans la famille depuis son origine.

2007-2021

Grâce à deux plans de gestion quinquennaux, le parc a été réhabilité, d’abord sous la conduite de Laurent Berthelier, paysagiste puis par la propriétaire pour lui rendre toutes les caractéristiques, le charme de la création originelle et en améliorer la diversité botanique.
Des allées ont été rouvertes selon le plan ancien. Des arbres mal placés ont été supprimés pour retrouver les perspectives qu’ils avaient brouillées. Chaque année de nouvelles essences ont été introduites ainsi que des arbustes à floraison estivale pour agrémenter la visite : le colimaçon qui entourait la butte a été replanté sous forme d’une triple couronne de buis.
Le kiosque en rondins situé sur la rotonde au point culminant du parc (634 m) est maintenant  reconstruit.

Un oratoire dédié à sainte Anne érigé dans une clairière au fond du parc, un jardin de curé et un verger ont également été créés dans l’esprit du XIXème.